« Un remarquable bistrot comme on les aime et où l’on déguste quelques-uns des plats rares d’une savoureuse cuisine « à l’ancienne ».
L’ADRESSE de ce bistrot typiquement parisien est depuis longtemps connue des gourmets éclairés qui apprécient une carte aussi changeante que riche en bonnes surprises, servies par un remarquable rapport qualité prix. Avec des plats résolument ancrés dans la cuisine française familiale et traditionnelle, Alain Fontaine et son chef Pascal Brot régalent leurs hôtes avec des préparations qui ravivent bien des souvenirs.
Où trouve-t-on encore à Paris la vraie blanquette de veau à l’ancienne ? Des rognons de veau rôtis au jus de vinaigre de Xérès et gâteau de champignons des bois, ou une estouffade de coq au vin rouge ?
Les entrées, naturellement faites maison, rappellent les saveurs oubliées des produits authentiques comme la fricassée d’escargots aux champignons des bois en choux verts, la terrine de pot-au-feu de bœuf en gelée ravigote à l’estragon, le croustillant de chèvre frais au miel ou la somptueuse terrine de foie gras de canard des Landes mi-cuit, un vrai régal.
Côté plats, on appréciera comme il se doit un vrai civet de lapin fermier à l’ancienne accompagné de tagliatelles au basilic (les avants des lapins arrivés entiers servent à la confection des délicieux petits pâtés au romarin que l’on retrouve sur la carte des entrées), l’épaisse entrecôte bien persillée à la sauce au vieux maury, le pavé de gigot d’agneau, le médaillon de porc poêlé à la moutarde douce, la brandade de morue fraîche, le pavé de sandre et son étuvée de choux verts et vinaigrette au lard grillé ou le confit de canard des Landes grillé et ses pommes de terre aux herbes fraîches.
Qualité et fraîcheur des produits, préparation, tout est bon ; tout bonnement et simplement bon !
Les desserts puisent leurs recettes dans le répertoire gourmand de nos grand-mères : îles flottantes crème anglaise, profiteroles au chocolat, Paris-Brest maison à la crème pralinée, moelleux au chocolat et son coulis de cacao ou brioche perdue, colat et son coulis de cacao ou brioche perdue, pomme caramélisée et glace pain d’épices.
Sur l’honnête carte des vins – comme les prix qui ne jouent pas l’inflation -, on notera quelques beaux bourgognes de la grande maison Bouchard père et fils et un intéressant vin du sud-ouest du domaine de Cadis, servi en pichet. »