Instantly discover the Paris restaurant that matches to your needs of the moment: a lively terrace on the Champs-Elysées, an old bistro in Saint-Germain or a chic and trendy restaurant in the heart of the capital...
Since 1976, this Chinese restaurant in the 16th district has played host to enthusiastic locals from the chic neighborhood where it's located, and Asian cuisine lovers from elsewhere! The dining-room is beautifully decorated with carved woodwork, paintings and silk, and the tables are luxuriously set. Attentive, staffs serve divine dishes all prepared with unsurpassed precision.
« A deux pas de la place Vendôme, au numéro 6 de la rue d’Antin qui relie l’Avenue de l’Opéra au marché Saint Honoré, une porte vitrée flanquée de deux lions imposants laisse deviner la présence d’un restaurant chinois. Si vous aimez la restauration rapide, la décoration kitsch, passez votre chemin, le Passy Mandarin cultive l’authenticité ! Ce nom étrange pour ceux qui connaissent bien Paris et s’étonnent de trouver Passy transporté près de l’Opéra, le restaurant le doit au premier établissement que Monsieur Vong père a établi dans le 16ème arrondissement à la fin des années 70. Niché au pied de son immeuble haussmannien depuis maintenant 20 ans, l’établissement est discret comme c’est habituellement l’usage pour les bonnes tables. Les initiés le fréquentent pour les mets qui y sont proposés, mais aussi pour s’offrir une parenthèse spatio-temporelle, une plongée dans une page d’histoire de l’art le temps d’un déjeuner. »
« Ce petit hall où le maître d’hôtel vient accueillir les clients distribue trois salles, mais avant d’aller plus loin, Charles Vong le fils du propriétaire prend quelques minutes pour présenter l’arbre généalogique d’une famille chinoise où l’on travaille dans les métiers de bouche depuis quatre générations. La dynastie culinaire des Vong commence sur la presqu’île de Macao au début du XXème siècle, l’arrière-grand-père de Charles travaille alors pour un restaurant collectif. Après un passage par le Viêt-Nam, sa fille prend le chemin de la France et ouvre dans les années 60 l’auberge des trois bonheurs avec le soutien de Stanley Ho, personnage clé de la success story familiale et investisseur avisé. A cette époque, la cuisine chinoise est rare et terriblement exotique pour les papilles françaises, mais le succès est grandissant et près d’une dizaine de restaurants s’ouvrent dans Paris. Après avoir fait ses classes en Chine le père de Charles rejoint sa tante, il inaugure un premier restaurant en 1976 dans le 16ème arrondissement avant de se consacrer au Passy Mandarin de la rue d’Antin à la fin des années 80. Dans ces années fastes Monsieur Vong père, avec l’indéfectible soutien de Monsieur Ho, associe aux raffinements du palais ceux qui comblent l’esprit, en constituant une collection qui associe sculptures, céramiques, tapisseries, décors peints. Aujourd’hui c’est Charles, l’arrière-petit-fils du restaurateur macanais, qui détient les clefs du temple. Il aime ce lieu, conscient qu’au-delà de la valeur des pièces qui lui ont été confiées, il devient le dépositaire d’un patrimoine familial et historique. »